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 Dossier Alzheimer

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cyrulnik
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cyrulnik


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18012012
MessageDossier Alzheimer

http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/alzheimer.htm

http://www.francealzheimer.org/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_d'Alzheimer

http://fr.medipedia.be/alzheimer/news_alzheimer-musique-memoire_360

http://antonino.blog4ever.com/blog/lire-article-380795-1590723-alzheimer__et_la_musique_des_mots.html

http://alain.sage.over-blog.com/article-la-maladie-d-alzheimer-et-la-musique-27345176.html

http://www.maxisciences.com/art-th%E9rapie/l-039-art-therapie-contre-la-maladie-d-039-alzheimer_art3286.html

http://www.alzheimergrandlyon.fr/assets/arttherapie.pdf

http://arttherapy.wordpress.com/2007/02/21/lart-contre-lalzheimer/

http://fr.medipedia.be/alzheimer/news_art-therapie_200

http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=alzheimer_pm

http://jerpel.fr/spip.php?article49

http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/6071.html

http://www.meotis.fr/maladie_A.php

http://www.sophro.net/congres2008/CHEVANCE.pdf

http://www.mon-psychotherapeute.com/alzheimer-peu-a-peu-de-nouvelles-decouvertes/

http://www.mon-psychotherapeute.com/alzheimer-nouveau-traitement/

http://www.societe-francaise-psychanalyse-appliquee.com/les-malades-alzheimer-sfpa-publications-sfpa-societe-francaise-psychanalyse-appliquee.html

http://www.francealzheimer.org/pdf/documentations/colloque_arttherapie.pdf

http://therapiecognitive.com/psychotherapie-psychotherapeute/alzheimer

http://psychotherapeute.wordpress.com/2010/07/07/depression-non-soignee-alzheimer-plus-tard/





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http://www.art-terre-happy.org/
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Dossier Alzheimer :: Commentaires


La dépression doublerait presque le risque d’Alzheimer…

Jane Saczynski et coll. ont examiné les données de 949 personnes (âge moyen de 79 ans), faisant partie de la Framingham Heart Study, non déments à l’inclusion.

Des symptômes dépressifs ont été recherchés, ce qui a fait identifier un sous-groupe de 125 personnes dépressives (13 %). Les participants ont été suivis pendant 17 ans. À ce terme, 164 personnes ont développé une démence dont 136 maladies d’Alzheimer.

Ainsi, près de 22 % des personnes déprimées au début de l’étude ont développé une démence, contre 17 % de celles qui n’étaient pas dépressives. Ce qui équivaut à une augmentation de 70 % du risque pour le groupe des personnes dépressives.

Les résultats sont identiques quels que soient l’âge, le sexe, l’éducation et le statut vis-à-vis du gène APOE(qui accroît le risque d’Alzheimer).

Ces résultats n’autorisent pas à affirmer que la dépression est cause de démence, car il s’agit juste d’une association. C’est toutefois un argument supplémentaire pour dépister et traiter les dépressions.

Diagnostiquez votre mal-être rapidement,

afin de suivre une thérapie comportementale et cognitive

avec un psy-praticien et guérir.

Sources : “Neurology” du 6/07/2010, Quotimed.com


La thérapie cognitive consiste dans ce cas à reconstruire une bonne assise psychologique et entraîner son cerveau le plus rapidement possible afin d’éviter une installation des déficits.


On le sait la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées ne se guérissent pas mais se soignent. Et si l’on ne peut pas aujourd’hui arrêter le processus lésionnel, on peut par contre agir sur la qualité de la vie et le bien-être des personnes.
Depuis de nombreuses années, les différentes associations de proximité oeuvrent pour proposer aux malades, des espaces de rencontre et de partage autour d’activités artistiques. Ces initiatives très intéressantes doivent être encouragées.
Pour que tous les malades puissent bénéficier de ces thérapies essentielles, France Alzheimer espère que le problème de la prise en charge de ces activités sera abordé dans le cadre du prochain Plan Alzheimer mis en place en 2008.

Les malades Alzheimer

En 1898, dans un article intitulé « Du mécanisme psychique de la tendance à l’oubli», Sigmund Freud nous fait part de l’oubli d’un nom propre, « Signorelli », de son travail autour de la mémoire et des souvenirs surgissant pour enfin retrouver le nom connu mais oublié...

En 1901, dans « Psychopathologie de la vie quotidienne », le maître de la Psychanalyse prend comme support de travail des exemples insignifiants de sa vie de tous les jours : oublis, souvenirs d’enfance, lapsus, maladresses, erreurs. Il les observe, s’autoanalyse et définit l’acte manqué comme la véritable manifestation de nos désirs inconscients. Il termine ainsi son ouvrage : Tous les phénomènes en question, sans exception aucune, se ramènent à des matériaux psychiques incomplètement refoulés et qui, bien que refoulés par le conscient, n’ont pas perdu toute possibilité de se manifester et de s’exprimer. À la même période, en 1906, Alois Alzheimer, neuropsychiatre, décrit pour la première fois un cas de démence dégénérative du sujet jeune : c’est la maladie d’Alzheimer, maladie du cerveau entraînant une détérioration progressive et définitive des cellules nerveuses. La transmission de l’influx nerveux ne se fait plus. Cette maladie se caractérise par une perte de mémoire, des oublis associés à d’autres manifestations : altération de la pensée, du jugement, des mouvements, de l’élocution avec des comportements incohérents et imprévisibles, de l’appréhension, de l’agressivité.

La population française et occidentale en perte de mémoire
Un siècle après Freud et Alzheimer, en France, l’état intervient sur les deux fronts : dépression et maladie d’Alzheimer. Lors du lancement de la campagne d’information en 2007, « Dépression, en savoir plus pour en sortir », Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, déclare se donner les moyens de mieux prévenir et de mieux guérir une maladie qui frappe au cours de sa vie près d’un Français sur cinq. En 2005, 8 % des Français ont connu un épisode dépressif. En 2008, 10 % des assurés sociaux en France auraient réellement consommé des antidépresseurs (chiffres du Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 23/09/2008). Le risque est de tendre vers une banalisation de la consommation des antidépresseurs, dont un effet secondaire incriminé serait la perte de mémoire. En 2008, le Président de la République Française lance le troisième plan Alzheimer, en en faisant un enjeu majeur de santé publique. Ce plan pousse à un dépistage précoce des malades atteints de la maladie d’Alzheimer et génère des estimations colossales et angoissantes pour l’ensemble de la population. Remémorons-nous l’auteur du livre de Job criant : Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive ; ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint » (Job 3,25). Dans ces deux maladies, dépression et maladie d’Alzheimer, la population bascule dans l’oubli.

Une prise massive d’antidépresseurs
La dépression modifie l’humeur. La personne déprimée peut évoluer d’un état dépressif après une contrariété, ou un deuil, à l’immobilisation, voire un sentiment de détresse proche de l’anéantissement, lié à la perte imminente et totale de l’objet d’amour avec son lot de symptômes : angoisse, tristesse, fatigabilité, paralysie se traduisant par l’isolement, mutisme comme en prison, dans un froid mortifère, dans un état de mort-vivant. Selon Marie de Solemne dans « Le mal d’incertitude » (Éditions Dervy), la question de la dépression est celle de la valeur : suis-je à la hauteur ? Qu’est-ce que je vaux ?
Les antidépresseurs actuels sont de mieux en mieux tolérés. Leurs effets varient d’un individu à l’autre et, chez un même sujet, d’un produit à l’autre. La consommation d’antidépresseurs semble donc fréquente chez une population qui en attend un résultat immédiat. Les antidépresseurs procurent un bien être ; ils lèvent l’inhibition et permettent de reprendre les activités quotidiennes. Mais ils entraînent, dans le même temps, l’oubli de cet état dépressif et empêchent l’individu de traverser en conscience les épreuves de la vie, les interrogations quant à soi. Le travail inconscient est plus difficile : le malade ne vit pas dans la réalité, il accepte d’oublier.

Une chance de plus ?
Dans le domaine de la couture, le point arrière représente le point le plus solide. Un peu à l’identique, grâce à un retour sur soi, analytique ou même spirituel, la dépression amène le sujet à effectuer un travail de mémoire, de réconciliation, de vérité, de parole, comme de raccommodage qui permet une circulation fluide de la pulsion. Ce mouvement d’introspection et d’intériorité libère la mémoire. Le vrai self caché, enfoui, s’ouvre une voie, un passage vers la vie. Selon Jacques Lacan, le symptôme est ce qu’il y a de plus réel, de plus personnel. À l’inverse, un symptôme peut malheureusement être masqué par l’antidépresseur. L’exemple de Monique l’illustre bien. Monique, femme active de 40 ans, concilie une activité professionnelle, du bénévolat et sa vie de famille. Jusqu’au jour où brusquement, elle a débuté des crises de tétanie, des attaques de panique avec insomnies. Rapidement, son état de santé a justifié un arrêt maladie. Tout problème neurologique éliminé, un traitement antidépresseur lui a été prescrit, refusé par celle-ci par peur de perdre son libre arbitre. Deux ans de souffrances se sont écoulés avant d’accepter l’idée d’un travail sur soi. Monique a opté pour une cure analytique, pour permettre au « Soi » d’exister au grand jour. Progressivement, les symptômes se sont arrêtés.

Et l’oubli dans tout ça ?
Que cache cette recrudescence des malades d’Alzheimer ? Que cache cette importante consommation d’antidépresseurs favorisant l’oubli ? S’agit-il d’individus en état de détresse insupportable pris dans le culte de la réalisation personnelle et de l’excellence sociale ? Est-ce une société dominée par le profit, utilisant les prescriptions médicales ? Est-ce le reflet d’un état confusionnel, complexe, où le sujet refoule ses blessures ? Le malade Alzheimer est un sujet non désirant qui survit et son désir apparaît forclos. Sa vie se déroule sous le sceau de l’évitement, dans son fantasme, sous une injonction : N’oublie pas d’oublier… En perdant la mémoire, il n’est plus crédible mais peut dire et faire sans crainte. L’agressivité autocensurée pendant sa vie, avant l’apparition de la maladie, surgit et bouleverse l’entourage. Cette agressivité du malade devient alors inconsciemment mouvement, comme s’il s’agissait d’une autre vie. Pour tout être humain l’oubli est nécessaire. La vie serait impossible si l’on se souvenait de tout, à chaque instant. Il est donc normal que la barre du préconscient bloque certains souvenirs. Chez le malade d’Alzheimer et chez le déprimé traité par antidépresseurs, l’oubli est le but, comme un refus individuel et collectif de libérer la parole et de rechercher les vérités existentielles. Pour Marie de Solemne encore, la dépression est une pathologie de l’estime de soi car c’est notre valeur personnelle qui est en jeu. On peut la définir socialement comme une pathologie de la grandeur. De plus en plus d’individus entrent ainsi dans l’oubli. Une certaine façon pour l’être humain de quitter la condition humaine mortelle et gagner fantasmatiquement l’immortalité.

Actuellement il n’existe pas de médicaments efficaces contre la maladie, il y a quelques indications qui permettent de vivre au mieux les symptômes et la progression de la maladie. Avoir et garder une bonne hygiène de vie, les soins apportés sont essentiellement palliatifs, les résultats sont plutôt limités. L’aide psychologique est également conseillée, s’entourer d’un professionnel de la psychothérapie a également pour but l’accompagnement et le soutien.

Pour commencer je vais vous entretenir sur la question de l'état de conscience en me
référant à des valeurs qui sont les vôtres puisque étant celles émises par Alfonso Caycedo.
Celui-ci s'est interrogé sur l'intérêt - pour soigner ce qu'il appelait l'état de conscience
pathologique chez les schizophrènes - de modifier la conscience. II a ainsi fait l'hypothèse
de la possible existence d'un état de conscience harmonieux qu'il faudrait acquérir, voire
conquérir par un travail sur soi basé sur la positivité. On peut donc dire que la sophrologie
a pour axiome la recherche d'effets positifs sur le mental pour générer des répercussions
positives sur le corps.
L'état de conscience harmonieux me fait penser à l'état hypnotique, notamment lors
d'hypnorelaxation. Hypnose-relaxation dont le but est toujours la recherche du bien-être par
une interaction entre l'esprit et le corps.


Les traitements non pharmacologiques y sont présentés comme ayant les objectifs suivants :

améliorer les fonctions cognitives, l’humeur, les troubles du comportement ;

réduire le stress lié à la maladie et les causes de stress ;

préserver le plus longtemps possible l’autonomie fonctionnelle (se nourrir, s’habiller, se laver, aller aux toilettes, se déplacer) ;
préserver le plus longtemps possible les liens et échanges sociaux ;
maintenir et améliorer la qualité de vie ;
retarder le passage en institution ;
aider, soulager et préserver la santé mentale et physique des aidants.


Cette revue privilégie nettement la stimulation sous toutes ses formes : cognitive, comportementale, sensorielle et motrice. En dernier lieu viennent la thérapie par empathie (validation therapy) et l’évocation du passé (reminiscence therapy). La première est fondée sur l’effort de compréhension des manifestations du malade et le principe de communication par la reconnaissance et le soutien de leurs sentiments, quelle qu’en soit la réalité. La seconde se décompose en deux techniques : 1) l’évocation du passé, individuellement ou en groupe, de manière spontanée ou en utilisant des supports ; 2) l’examen rétrospectif de la vie (life review) présenté comme une approche psychanalytique, moins adaptée aux personnes atteintes de démence et une tentative pour comprendre et gérer activement les souvenirs angoissants.



On peut s’étonner d’une présentation aussi restrictive, alors que la littérature fournit de nombreux témoignages cliniques sur d’autres types d’interventions psychothérapiques. Mais au lieu de critiquer ce choix, cherchons plutôt à le comprendre. Dorenlot [3] parle à cet égard d’interventions " très hétéroclites quant à leur fondement théorique, leurs objectifs et leurs critères de jugement ". Les glissements du sens de certains mots d’un auteur à l’autre ajoutent à cette difficulté.



Maladie d'Alzheimer

Mise en garde médicale

La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative incurable du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire. Elle fut initialement décrite par le médecin allemand Alois Alzheimer (1864-1915).

Nombre de malades attendus, selon un scenario tendanciel (World Alzheimer Report 20101)

Comparaison du coût de la maladie dans le monde (2010) avec le budget de différents états (World Alzheimer Report 2010)1.
Principale cause de démence chez les personnes âgées, elle touche environ 26 millions de personnes dans le monde en 2005 et pourrait en toucher quatre fois plus en 2050 selon l'article « Global prevalence of dementia: a Delphi consensus study »2. Généralement diagnostiquée à partir de l'âge de 65 ans, les premiers signes de la maladie d'Alzheimer sont souvent confondus avec les aspects normaux de la sénescence ou d'autres pathologies neurologiques comme la démence vasculaire ce qui fit qu'elle fut sous-diagnostiquée jusque dans les années 1960.

Aux États-Unis, elle a couté en 2008 94 milliardsUS$ à l'assurance maladie américaine3. Et elle était en 2010 dans les pays développés l'une des maladies les plus coûteuses : 604 milliardsUS$. Selon le World Alzheimer Report 2010, 35,6 millions de personnes vivent avec une maladie d'Alzheimer dans le monde. Elles seront 65,7 millions en 2030 et 115,4 millions en 2050.

Le diagnostic de la maladie repose essentiellement sur des tests neuropsychologiques et sur la mise en évidence d'une atrophie corticale qui touche d'abord le lobe temporal interne et notamment l'hippocampe, régions importantes pour la mémoire. Les premiers symptômes consistent en des pertes de souvenir (amnésie) qui se manifestent initialement par des distractions mineures qui s'accentuent avec la progression de la maladie, tandis que les souvenirs plus anciens sont relativement préservés. L'atteinte neurologique s'étend par la suite aux cortex associatifs frontaux et temporo-pariétaux, se traduisant par des troubles cognitifs plus sévères (confusions, troubles de l'humeur et des émotions, des fonctions exécutives et du langage) allant jusqu'à la perte des fonctions autonomes et la mort. La vitesse et l'évolution de la maladie sont variables d'un individu à l'autre rendant difficile tout pronostic précis, ainsi l'espérance de vie varie de 3 à 8 ans selon l'âge du patient au moment du diagnostic4. Les changements psychologiques induits par la maladie influent sur les qualités humaines essentielles et pour cette raison la maladie d'Alzheimer est quelquefois décrite comme une maladie où les victimes subissent la perte de qualités qui forment l'essence de l'existence humaine.

En 2010, il n'existe pas de traitement efficace contre la progression de la maladie. Les interventions proposées sont principalement d'ordre palliatif et n'ont qu'un effet limité sur les symptômes. Étant donné la prévalence de la maladie, un important effort est mené par l'industrie pharmaceutique pour découvrir un médicament qui permettrait de stopper le processus neurodégénératif. La principale piste de recherche vise à s'attaquer aux plaques amyloïdes qui se forment entre les neurones au cours de la maladie et aux agrégats de protéines tau formant les dégénérescences neurofibrilaires à l'intérieur des neurones.

Bien que les causes exactes de la maladie d'Alzheimer restent encore mal connues, il est supposé que des facteurs génétiques et environnementaux contribuent à son apparition et à son développement. Des mutations génétiques ont été identifiées dans les cas familiaux à début précoce qui représentent moins de 5 % des patients atteints par la maladie d'Alzheimer. Pour la forme la plus courante, dite « sporadique », les allèles de plusieurs gènes (codant notamment pour l'apolipoprotéine E) augmentent le risque de développer la maladie. Alors que l'hygiène de vie joue un rôle avéré dans le risque d'apparition et de progression de la maladie, diverses études épidémiologiques et toxicologiques ont aussi mis en exergue des facteurs de risques environnementaux tels que la présence de métaux comme l'aluminium dans l'environnement, tout particulièrement sous forme hydrique (Henri Pézerat, André Picot et l'étude Paquid menée par l'Inserm dans 75 communes françaises5). Évoquant le doute, les autorités sanitaires et politiques (conférence de presse du ministère de la Santé, 14 octobre 1998) n'ont pas encore décidé de réduire les normes applicables aux taux d'aluminium dans l'eau de consommation. De même, ont été soulevés le problème de l'exposition à des solvants ou aux champs électromagnétiques ou encore le contact avec les métaux lourds (notamment le mercure des amalgames dentaires). Mais, à l'heure actuelle, la communauté médico-scientifique ne s'accorde pas sur l'interprétation des résultats de recherche.

Alzheimer: mieux mémoriser en musique

Selon une étude récente, la musique favoriserait la mémorisation de nouvelles informations chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.



La maladie d'Alzheimer se caractérise par un déclin des fonctions cognitives dont l'un des premiers signes est l'affaiblissement de la mémoire. Celui-ci se manifeste dans un premier temps par la perte de souvenirs récents et évolue ensuite vers une réelle difficulté à intégrer et à assimiler les nouvelles informations.

Maladie d'Alzheimer et mémoire

Trois chercheurs de la Boston University School of Medicine ont découvert que la musique pourrait permettre de contourner, du moins en partie, ces difficultés d'apprentissage et de mémorisation. Il semblerait en effet qu'une nouvelle information soit mieux intégrée par le patient lorsqu'elle est chantée.

Des informations assimilées différemment par le cerveau

Pour expliquer ce phénomène, les chercheurs avancent une hypothèse: l'information est encodée différemment par notre cerveau lorsqu'elle est associée à de la musique. Le réseau neuronal alors utilisé pour l'effort de mémorisation est plus complexe et fait appel à d'autres régions de notre cerveau qui ne sont pas utilisées lors de la mémorisation d'une information visuelle ou auditive classique. Or, ces régions sont moins rapidement touchées par la maladie d'Alzheimer que les zones habituellement dédiées à la mémoire. Elles sont donc en meilleur état et plus efficaces. Cette explication n'est pas la seule avancée: la musique permettrait également d'améliorer la qualité de la concentration des patients souffrants de la maladie d'Alzheimer. Le processus de mémorisation serait alors stimulé.

Une place pour la musicothérapie?

Cette découverte offre de nouvelles possibilités aux malades et à leurs proches. Une adresse, un prénom,... Se souvenir de ces petites choses représente une épreuve au quotidien pour le patient Alzheimer et ses proches. Une épreuve, on le sait désormais, plus abordable en musique.

Sources: Simmons-Stern, N.R., et al. Music as a Memory enhancer in patients with Alzheimer's disease. Neuropsychologia (2010)




Grâce à la musique et à la chanson, on peut aller à la rencontre de la personne, découvrir quelque chose de son histoire et accompagner son émotion.

Je suis persuadé de cela, moi qui vibre au son de ces musiques que j'aime faire écouter tout au long de la journée. Cette musique qui permet aux souvenirs de remonter à la surface, où chaque morceau est souvent lié à une émotion.

Une musique et des émotions surgissent !

D'où, l'importance de la musique pour les patients Alzheimer dont les souvenirs les plus anciens restent des paroles d'une chanson d'amour d'Edith Piaf par exemple , alors que le conjoint est oublié.

Mes émotions

Mais comment certains jours, bien que je sois un professionnel depuis des années, je me laisse submerger par mes émotions ?

Quel sens a ma vie, pourquoi est-elle ainsi et mon bonheur de chaque jour, où est -il ? Ma tristesse est la même que ce patient qui, ce soir, attend avec angoisse un proche et qui ne vient pas le rechercher...

Ce conjoint qui se bat contre la maladie d'Alzheimer, qui se voue corps et âme pour sa moitié, fait résonner en moi ces interrogations.

Durant ces jours, à partager quelques minutes avec ces personnes, se pose la question du sens de la vie

En effet , après une journée passée avec des patients atteints de la maladie d'Alzheimer, la vie n'a plus le même sens, " on voit la vie différemment ".


Art=L’art est un acte d’expression volontaire dirigé vers
un idéal esthétique et qui n’ a d’autre but que
d’exister en, par et pour elle-même
Esthétique=Discipline ayant pour objet les jugements
d’appréciation lorsqu’ils s’appliquent au beau ou au
laid.
Art thérapie=Exploitation du potentiel artistique d’une personne
dans une visée humanitaire et thérapeutique
La maladie d’Alzheimer est une affection
comportant une atteinte progressivement
invalidante de la mémoire et d’au moins une des
facultés développées par apprentissage.

France - Utilisant l'art thérapie contre la maladie d'Alzheimer, l'association ARTZ propose un programme d'activités culturelles et artistiques au cœur des plus grands musées du
monde, dont le Musée du Louvre.

A l'heure actuelle, il n’existe toujours pas de médicament permettant de stopper le développement de la maladie d’Alzheimer. Les scientifiques ont cependant découvert que cette dégénérescence épargne les régions du cerveau en charge des émotions et de la créativité. Forts de ce constat, ils reconnaissent les bienfaits des approches nouvelles non-médicamenteuses, comme l’implication des malades dans l’art et la création.

A l'origine de la Fondation de coopération scientifique pour la recherche sur la maladie d'Alzheimer et les maladies apparentées, les laboratoires MSD se sont associés aux côtés de l'association ARTZ, afin d'améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. La méthode est simple : en suscitant les échanges à partir de la découverte d'œuvres d'art, le patient apprend à renouer le dialogue. Les collaborateurs de MSD sont ainsi invités, à travers un programme de volontariat inédit d'accompagnement des patients, à venir encourager, dialoguer et soutenir les malades et leur famille.
Rappelons qu'en France, la maladie d'Alzheimer est en progression constante : elle touche une femme sur quatre et un homme sur cinq à partir de 85 ans.


Aquarelle créée par Samuel, un octogénaire atteint d’Alzheimer.

L’art contre l’alzheimer

Régis Tremblay

Le Soleil

Dans le brouillard où s’avance ce malade atteint d’Alzheimer perce soudain une lumière, un espoir… Cette lueur le guide vers une éclaircie… vers quelqu’un : lui-même ! Ce rayon d’espoir, c’est l’art.

Cette illumination est arrivée récemment à quatre octogénaires de Montréal : Béatrice, Benoît, Samuel et Victor. Atteints d’Alzheimer, ils se sont réunis tous les jeudis pendant six mois, autour de la thérapeute Pascale Godbout, pour s’adonner à des activités artistiques.

La thérapeute témoigne : « Tous les quatre ont exprimé leur plaisir et leur satisfaction ; tous les quatre ont manifesté de l’enthousiasme, de la bonne humeur et de la joie. Et surtout, tous ont trouvé dans l’art une façon de compenser un peu l’altération de leurs facultés. »

Le résultat fut si encourageant que Pascale Godbout en a fait son sujet de recherche pour l’obtention d’une maîtrise en art-thérapie, à l’Université de Montréal, l’an dernier.

L’art-thérapie n’est pas encore admise par notre système de santé. « Ma profession n’est pas reconnue. Pourtant, les résultats sont là ! » affirme Pascale Godbout, en entrevue, qui fait cette recommandation dans son étude : « On peut souhaiter que les services d’art-thérapie auprès des personnes âgées en perte d’autonomie soient offerts dans tous les centres d’hébergement, qu’ils fassent partie du programme ordinaire de soins et d’activités quotidiennes… »

La thérapeute précise : « Il y a bien quelques séances de dessin dans les centres d’hébergement, mais elles sont classées dans la section bricolage, loisirs et bingos… alors qu’on pourrait en faire de vraies séances de thérapie ! »

L’art dont il est ici question n’est pas du grand art, mais un mode d’expression où l’acte est plus important que le résultat. À partir de quelques techniques simples (collage, dessin, aquarelle), les quatre octogénaires ont réalisé des œuvres naïves, mais significatives.

« Étant inaptes à suivre des directives, ils ont eu toute liberté pour faire ce qu’ils voulaient.

Mais le seul fait de créer a amélioré leur rapport à eux-mêmes et au monde. Béatrice, Benoît, Samuel et Victor en ont ressenti du bien-être, une meilleure estime de soi et un plus fort sentiment identitaire », déclare Pascale Godbout.

Est-ce si étonnant de constater le pouvoir libérateur de l’art sur les personnes déficientes, alors que le geste créateur a toujours eu des effets profonds sur tout artiste, quel qu’il soit ? « Le monde de l’art est plus ouvert que toute autre activité humaine, il est vraiment la lumière au bout du tunnel pour beaucoup de gens », ajoute la thérapeute.

Pour Pascale Godbout, son travail de « débroussaillage » est une promesse, un investissement : « C’est comme planter une graine. J’ai plein d’idées pour prolonger cette expérience. D’ailleurs, la Société Alzheimer s’est montrée intéressée à lui donner suite… »

L'art-thérapie: tout bénéfice pour les patients Alzheimer!

L'association Alzheimer Belgique propose un atelier d'art-thérapie pour favoriser la communication des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Là, les formes et les couleurs remplacent les mots. L'animatrice, Nathalie de Wouters d'Oplinter, nous en rapporte les mérites.



L'art-thérapie est une méthode psychologique destinée en premier lieu aux personnes qui présentent des troubles psychiques (désordres émotionnels, stress, manque de confiance en soi…). Mais, et c'est là qu'elle suscite notre intérêt, l'art-thérapie peut également apporter un soutien thérapeutique aux personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer.

Communiquer autrement

A partir d'un certain stade de la maladie, les patients Alzheimer éprouvent des difficultés d’expression au niveau verbal. Ce qui peut engendrer colère, frustration et repli sur soi. Pour contrer ces réactions, l'art-thérapie intervient en leur proposant d’autres moyens d’expression que la parole. Cette méthode leur permet de s’exprimer via une activité artistique, quelle qu’elle soit. Par exemple, le coloriage de mandalas (figures géométriques) permet de choisir les couleurs en fonction de son état d’âme. Et en permettant l'expression des sentiments et des émotions, ce type d’activité apporte souvent équilibre, apaisement et calme intérieur.

L'expression et le relationnel: les maîtres mots!

Au sein d’un groupe restreint de six malades, chacun vaque à son occupation favorite. Les patients Alzheimer peuvent ainsi opter pour le chant, les instruments, l’aquarelle, la confection de marionnettes ou le coloriage de mandalas. "Entre eux, ils appellent cela leur club. Ils s’embrassent, se parlent et reconstituent ainsi des liens sociaux. Ici, il n’y a ni regard dévalorisant, ni remarque désobligeante, ni compétition avec des gens bien portants. L’atelier est un lieu de travail, où chacun est reconnu selon ses compétences et où les progrès sont mis en exergue."

Entourage enchanté

L’ASBL Alzheimer Belgique a monté ce projet d’art-thérapie en septembre 2005. D’emblée, il a rencontré du succès auprès des malades mais également auprès de leur famille. "Laisser le proche atteint d’Alzheimer pour quelques heures, tout en sachant que ce n’est pas une halte-garderie mais un lieu qui va leur faire du bien est très déculpabilisant!", affirme Nathalie de Wouters d’Oplinter.

Comme un cocon protecteur

Enfin, l'art-thérapeute constate également que même lorsque la dynamique de la création artistique disparaît, le plaisir reste entier! "Certains malades ne savent plus participer aux activités, mais pourtant ils continuent à venir pour assister les autres, les écouter et rire." Ainsi, en étant aussi un lieu d'écoute, ce genre d'atelier permet à l'empathie de se développer librement. Le malade peut ainsi se retrouver pour quelques heures dans un endroit où il se sent bien et où il peut partager ses émotions avec d'autres.

Aline Goosens

Pour plus de renseignements:

Alzheimer Belgique

Tél: 02/428.28.19 ou 02/428.28.10

Site: www.alzheimerbelgique.be


( Stade précoce: léger et modéré )
Stade léger. Des pertes de mémoire surviennent de façon occasionnelle. La mémoire à court terme, c’est-à-dire la capacité à retenir une information récente (un nouveau numéro de téléphone, les mots d’une liste, etc.), est la plus touchée. Les personnes atteintes tentent de pallier leurs difficultés en recourant à des aide-mémoire et à leurs proches. Des changements d’humeur et une légère désorientation dans l’espace peuvent aussi être observés. La personne atteinte a plus de mal à trouver ses mots et à suivre le fil d’une conversation.

À ce stade, il n’est pas certain qu’il s’agisse de la maladie d’Alzheimer. Avec le temps, les symptômes peuvent rester stables ou même diminuer. Le diagnostic se confirme si les problèmes de mémoire s’accentuent et si d’autres fonctions cognitives se détériorent (langage, reconnaissance des objets, planification des mouvements complexes, etc.).
■ Stade modéré. Les troubles de la mémoire s’amplifient. Les souvenirs de jeunesse et d’âge moyen deviennent moins précis, mais sont mieux préservés que la mémoire immédiate. Il est de plus en plus difficile pour les personnes atteintes de faire des choix; leur jugement commence à être altéré. Par exemple, il leur devient graduellement plus difficile de gérer leur argent et de planifier leurs activités quotidiennes. La désorientation dans l’espace et le temps devient de plus en plus évidente (difficulté à se souvenir du jour de la semaine, des anniversaires...). Les personnes atteintes ont de plus en plus de mal à s’exprimer verbalement.

Entre les stades modéré et avancé, des problèmes de comportement inhabituels surgissent parfois : par exemple, de l’agressivité, un langage atypique ou ordurier ou un changement des traits de la personnalité.

( Stade terminal=avancé )
■ Stade avancé (ou terminal). À ce stade, le malade perd son autonomie. Une surveillance permanente ou l’hébergement dans un centre de soins devient nécessaire. Des problèmes psychiatriques peuvent apparaître, notamment des hallucinations et des délires paranoïdes, aggravés par une perte de mémoire grave et de la désorientation. Les problèmes de sommeil sont courants. Les patients négligent leur hygiène corporelle, deviennent incontinents et peinent à s’alimenter seuls. S’ils sont laissés sans surveillance, ils peuvent errer vainement durant des heures.












cyrulnik
Montez le son!
Message Mer 18 Jan 2012 - 21:53  cyrulnik
sacha
Autre lien intéressant
Message Ven 20 Jan 2012 - 15:07  sacha
http://association-ciel-bleu.org/
Re: Dossier Alzheimer
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